Nouvelles fixes

C'est la rentrée ! 

"Le blog reprend ses activités..."

Des nouvelles, des infos, des manifestations... 

N'hésitez pas à diffuser cette adresse, cela peut rendre service !

https://psy-partenaires.blogspot.com

Nouvelles


Si vous voulez ajouter un commentaire à un article du blog...

...cliquez sur "Aucun commentaire" en bas de l'article !

20 septembre 2024

Santé mentale : Tuki, l’appli francophone qui fait du bien

Parce qu'un Français sur cinq est touché par un trouble psychique chaque année et que tous ne trouvent pas de l’aide dans leur entourage, Tuki démocratise l'accès à une meilleure santé mentale grâce au collectif et à la « pair-aidance ».

Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), « il n'y a pas de santé sans santé mentale », qui précise qu'« une personne peut ne souffrir d'aucune maladie psychique sans pour autant se sentir en bonne santé mentale. À l'inverse, une personne peut bénéficier d'un bien-être mental satisfaisant tout en ayant un trouble psychique bien traité ». Or, sur ce sujet Santé publique France constate que les recours aux soins d'urgence pour troubles de l'humeur, idées et gestes suicidaires ont fortement augmenté depuis 2021 et restent à un niveau élevé.

Parmi les solutions estimées les plus efficaces, figure le soutien de l'entourage à 67,4 %, loin devant le recours à un traitement médicamenteux (22,4 %). Parce qu'il n'est pas toujours facile de parler à ses proches, Tuki a créé la première application communautaire francophone dédiée à la santé mentale pour s'entraider entre pairs.

Lire l'article : https://www.futura-sciences.com/tech/actualites/jeunes-pousses-sante-mentale-tuki-appli-francophone-fait-bien-115901/

Aller sur le site de l'appli : https://www.wearetuki.com/

19 septembre 2024

Medincell lance un traitement unique contre la schizophrénie

Basée à Jacou dans l’Hérault, la société biopharmaceutique Medincell accélère ses partenariats aux États-Unis. Parmi ses projets : le développement de traitements contre la schizophrénie et l’obésité.

Des traitements injectables par voie sous-cutanée à action prolongée. Tel est le cœur de métier de Medincell, société biopharmaceutique basée à Jacou et cotée sur Euronext Paris. Intitulée Bepo®, sa technologie a pour objectif de remplacer la prise quotidienne de médicaments par une injection unique, sous-cutanée et indolore. « L’injection est active plusieurs semaines, voire plusieurs mois », précise Christophe Douat, président du directoire de Medincell. Un traitement aux résultats concluant avec, en ligne de mire, le traitement de la schizophrénie. Depuis 2023, la société commercialise aux États-Unis un premier traitement, basé sur la molécule rispéridone nommé Uzedy, approuvé par la FDA (Food and Drug Administration). Lancé en partenariat avec le laboratoire pharmaceutique israélien Teva, ce dernier prévoit près de 80 millions de dollars de ventes en 2024.

Son partenariat avec Teva se poursuit avec le développement d’un autre traitement dans la schizophrénie, le TEV-‘749, basé cette fois-ci sur la molécule olanzapine. « Les résultats liés à l’efficacité de notre produit sont très positifs », révélait en mai le président. Des résultats complémentaires relatifs à la sécurité du produit sont attendus. « 80 % du chemin sont réalisés avec succès, aucun effet secondaire grave n’ayant été décelé sur les injections réalisées à date, sur un total de 3600 injections devant ne poser aucun problème pour le patient », détaille-t-il.

Pour se différencier de la concurrence, Medincell rappelle les forces de sa technologie Bepo® : « Les injections sont sous-cutanées, et non intramusculaires, ce qui augmente la sécurité du produit. Il y a donc moins de risque qu’un médicament se répande trop rapidement dans l’organisme des patients.

Medincell lance un traitement unique contre la schizophrénie (touleco.fr)

18 septembre 2024

Nouvelle évaluation du risque de suicide sous sémaglutide

Une nouvelle étude décèle un risque d’idées suicidaires associé à l’agoniste du récepteur du peptide-1 de type glucagon (GLP-1 RA), le sémaglutide, plus particulièrement chez les personnes utilisant simultanément des antidépresseurs ou des benzodiazépines.

Toutefois, les chercheurs et les experts externes invitent à la prudence avant de tirer des conclusions définitives sur la base des observations de l’étude.

« Alors que notre étude de pharmacovigilance a montré une association entre l’utilisation du sémaglutide et le report d’idées suicidaires, les cliniciens ne doivent pas interpréter ces résultats comme la preuve d’une relation de cause à effet », a déclaré à Medscape Medical News l’investigateur de l’étude, Georgios Schoretsanitis du département de psychiatrie du Zucker Hillside Hospital, Northwell Health, (Glen Oaks, États-Unis).

Néanmoins, « les médecins qui prescrivent le sémaglutide devraient informer leurs patients des risques liés à ces médicaments et évaluer les antécédents psychiatriques et l’état mental des patients avant de commencer le traitement par le sémaglutide », a-t-il déclaré.

« Pour les patients ayant des antécédents de troubles mentaux, d’idées ou de comportements suicidaires et de tentatives de suicide, les médecins doivent être prudents et surveiller régulièrement leur état mental pendant le traitement par le sémaglutide. Si nécessaire, le médecin traitant doit faire appel à différents spécialistes, notamment un psychiatre et/ou des psychologues cliniciens », a-t-il ajouté.

L’étude a été publiée en ligne le 20 août dans JAMA Network Open.

Nouvelle évaluation du risque de suicide sous sémaglutide (medscape.com)

17 septembre 2024

[Webinaire] : Troubles psy et autonomie

 




[Rencontre] : Précarité et Isolement : Parlons-en !

Le Conseil Départemental de la Citoyenneté et de l’Autonomie d’Alsace (CDCA) avec la Ville de Haguenau et la Collectivité Européenne d’Alsace (CeA) organise une journée autour des questions de la précarité et de l’isolement social

Cet événement s'adresse aux personnes âgées, aux personnes en situation de handicap ou en difficultés psycho-sociales, mais aussi aux professionnels de l’accompagnement et aux soignants, aux élus et collectivités.

Rendez-vous le 

jeudi 26 septembre de 9h30 à 16h30 

à la salle de la Douane à HAGUENAU pour échanger sur ces enjeux et vous informer sur les solutions locales pour améliorer la qualité de vie des plus vulnérables.

05 septembre 2024

Pourquoi certains handicaps sont-ils exclus (ou quasiment absents) des Jeux paralympiques ?

L’histoire des Jeux paralympiques commence en 1948, près de Londres. L’idée initiale est d’accélérer la rééducation des vétérans devenus paraplégiques et de leur redonner leur dignité. Les premières éditions sont réservées à ces blessés de guerre et, progressivement, la compétition s’ouvre à d’autres types de handicaps. Aujourd’hui, « le champ du paralympisme comprend les handicaps physiques, les handicaps sensoriels, pour les non-voyants et les malvoyants, et les handicaps mentaux », explique Marie-Paule Fernez. Pourtant, dans ce spectre, certains handicaps sont sous-représentés ou manquent à l’appel. Pour la directrice de la FFSA, la principale difficulté est d’ordre logistique : « Pour les JO comme pour les JOP, quand on ouvre la compétition à une nouvelle discipline, une nouvelle épreuve ou une nouvelle classe de handicaps, il faut en enlever une préexistante, car le nombre d’athlètes est limité (4 400 sportifs). Je pense que c’est un choix politique du Comité international paralympique que d’essayer de trouver une forme d’équilibre entre les handicaps », renchérit-elle.

Par exemple, faute de vouloir bien faire, la classe des handicaps mentaux aux Jeux paralympiques est devenue un peu fourre-tout. Elle n’est ouverte qu’à trois sports – l’athlétisme, la natation et le tennis de table – et n’intègre pas les personnes porteuses de trisomie 21 et les personnes porteuses de troubles autistiques.

Quelle justification à cela ? « Aucune de valable », selon Marie-Paule Fernez, si tant est que le Comité traîne derrière lui le fantôme d’une histoire qui ne lui avait pas fait bonne presse. Aux Jeux olympiques de Sydney, en 2000, une équipe de basket espagnole décroche l’or, mais dix des douze joueurs supposés souffrir de déficiences mentales étaient en fait valides. Cette tricherie a fait des remous et a pointé du doigt le manque de fiabilité des tests d’éligibilité et de reconnaissance du handicap mental. Les personnes en souffrant ont été exclues des Jeux jusqu’en 2012.

Depuis, la catégorie des déficiences intellectuelles ne s’est jamais pleinement réouverte. La directrice de la FFSA s’en désole : « Je pense à tous les sportifs porteurs de trisomie 21 qui sont champions du monde ou champions d’Europe en tennis de table, en natation ou athlé, qui rêvent de participer aux JOP, mais ne pourront pas le concrétiser. »

La nageuse française Marie Graftiaux en est un exemple parlant. Malgré son palmarès vertigineux – championne du monde en 200 m brasse et 200 m papillon et détentrice du record du monde sur le 100 m papillon – cette para-athlète porteuse de trisomie 21 regardera les épreuves depuis les tribunes. « Chez eux, le sentiment d’exclusion est total, confie Marie-Paule Fernez, mais ils œuvrent pour que les choses évoluent. »

En guise de lot de consolation, la Fédération internationale pour le sport adapté (Virtus) organise tous les quatre ans les Global Games, la compétition internationale la plus importante pour les athlètes de haut niveau en situation de handicap mental ou psychique...

23 août 2024

25 août : Jeux paralympiques à Strasbourg

Douze flammes paralympiques vont circuler en France. L'une d'entre elles sera à Strasbourg le dimanche 25 août

Les 24 relayeurs partiront à 15 heures du conseil de l'Europe et s'orienteront ensuite vers le Parc de l'Orangerie dans lequel ils effectueront quatre tours autour du pavillon Joséphine. L'allumage du chaudron est programmé à 17h30 dans l'allée de l'Orangerie Joséphine. 

La flamme partira ensuite à Troyes puis rejoindra Paris le 28 août où seront réunies les 12 flammes dans la vasque paralympique. 

Les jeux dureront jusqu'au dimanche 8 septembre. 

Animations, parcours... Tout ce qu'il faut savoir sur la flamme paralympique à Strasbourg (bfmtv.com)


22 juillet 2024

Des antipsychotiques spécifiques associés à un risque accru de pneumonie

Les antipsychotiques à forte dose, en particulier quétiapine, clozapine et olanzapine sont liés à un risque accru de pneumonie chez les patients atteints de schizophrénie.

MÉTHODOLOGIE :

À l’aide de plusieurs registres de données à l’échelle nationale, les enquêteurs ont extrait des données sur les personnes ayant reçu des soins hospitaliers pour schizophrénie ou trouble schizo-affectif (n = 61 889) entre 1972 et 2014.

Les données sur la consommation de médicaments ont été recueillies à partir d’un registre d’ordonnances et comprenaient les dates de délivrance, le coût, la dose, la taille de l’emballage et la formulation du médicament. Les données sur les dates et les causes de décès ont été obtenues à partir du registre des causes de décès.

Après l’entrée dans la cohorte, le suivi a débuté en janvier 1996 ou après le premier diagnostic de schizophrénie pour les personnes diagnostiquées entre 1996 et 2014.

Le critère de jugement principal était l’hospitalisation pour pneumonie comme principal diagnostic d’admission à l’hôpital.

RESULTATS :

Au cours des 22 années de suivi, 8917 patients (14,4 %) ont eu une ou plusieurs hospitalisations pour pneumonie et 1137 (12,8 %) sont décédés dans les 30 jours suivant leur admission.

Le risque de pneumonie était le plus élevé avec l’utilisation de quétiapine à forte dose (> 440 mg/j) (P = .003), suivi par les doses élevées (≥ 330 mg/j) et moyennes (180 à P P = .02).

Par rapport à l’absence d’utilisation d’antipsychotiques, la monothérapie antipsychotique a été associée à un risque accru de pneumonie (P = .03), alors que la polythérapie antipsychotique ne l’était pas.

Seule l’utilisation d’antipsychotiques à forte puissance anticholinergique était associée à un risque de pneumonie.

EN PRATIQUE :

« L’identification des médicaments antipsychotiques associés au risque de pneumonie pourrait permettre de mieux éclairer les programmes de prévention (par exemple, les vaccinations) », ont noté les chercheurs. « Deuxièmement, la disponibilité d’estimations du risque de pneumonie pour des antipsychotiques individuels et pour des groupes d’antipsychotiques pourrait favoriser l’élaboration de directives de prescription personnalisées », ont-ils ajouté.

SOURCE :

L’étude a été menée par le Dr Jurjen Luykx, du Centre médical universitaire d’Amsterdam, Amsterdam, Pays-Bas. publié en ligne le 26 juin 2024, à JAMA Psychiatrie.

LIMITES :

Les chercheurs n’ont pas pu prendre en compte tous les facteurs de risque susceptibles d’accroître le risque de pneumonie chez les personnes atteintes de schizophrénie, comme le tabagisme et les habitudes de vie. De plus, les cas de pneumonie n’ayant pas nécessité d’hospitalisation n’ont pas pu être inclus dans l’analyse, de sorte que les résultats ne peuvent être généralisés qu’aux cas de pneumonie grave.

Des antipsychotiques spécifiques associés à un risque accru de pneumonie - Les Actualites

21 juillet 2024

Des préconisations pour les patients "difficiles" en psychiatrie

Lors d’une journée de restitution de ses travaux, le 24 juin, la Commission nationale de psychiatrie (CNP) a émis une dizaine de préconisations pour améliorer les parcours des patients difficiles. Dans le contexte en tension de la discipline, et des attentes sociales sécuritaires, concilier nécessité de soins et restriction de liberté reste « un travail d’orfèvre »…

Créée en 2021, la Commission nationale de psychiatrie (CNP) regroupe les acteurs de la discipline au sens large (hospitaliers, universitaires, libéraux, psychologues, infirmiers, patients, directeurs…), avec l’objectif de promouvoir auprès de la Direction générale de l’offre de soins (DGOS) des dispositifs et des méthodes en prise directe avec les réalités du terrain. Présidée par M. Lejoyeux, Pr de psychiatrie et d’addictologie, elle se compose de différentes sous-commission thématiques et s’articule autour d’un groupe opérationnel psychiatrie coordonné par Radoine Haoui, chef de pôle psychiatrie au CH de Béziers. Une journée de restitution de ses travaux a été organisée le 24 juin au ministère de la Santé. Trois tables-rondes ont permis d’aborder des enjeux d’actualité : la question des malades dits difficiles ; les relations entre psychiatre et psychologue dans le cadre des psychothérapies et parcours de soin ; les innovations.

A propos de la première table-ronde, le Pr Lejoyeux a précisé le positionnement de la CNP dans une interview au Quotidien du médecin : « Nous ne souhaitons pas attiser les polémiques autour de l’isolement et de la contention, des unités pour malades difficiles (UMD), ou des unités de soins intensifs en psychiatrie (Usip). Nous voulons aborder cette question du point de vue de la clinique, du patient et de l’organisation des soins, plutôt que des structures. Il s’agit de considérer qu’un épisode difficile fait partie d’un parcours psychiatrique. »

Les patients « difficiles », un « travail d’orfèvre »

À partir notamment des travaux du Pr Jean-Louis Senon, coprésident de la sous-commission nationale de psychiatrie légale, et des remontées des établissements, Radoine Haoui a présenté la problématique de la prise en charge de ces malades « dits difficiles ou présentant une complexité clinique, en raison de leurs troubles psychopathologiques ou des comorbidités ». Dans le contexte en tension de la discipline, et des attentes sociales sécuritaires, avec leurs lots d’injonctions paradoxales, il a souligné une « équation » complexe : « concilier nécessité de soins et restriction des libertés, droit des patients, protection des agents et sécurité des soins pour certains patients susceptibles de présenter une dangerosité psychiatrique, à certains moments de leur parcours » est un « travail d’orfèvre, qui exige compétences cliniques, formation, expérience, expertise, disponibilité, et bien sûr une architecture adaptée pour prendre soin de ces patients », a-t-il précisé. Il s’agit de mettre en œuvre un suivi personnalisé, un cadre thérapeutique contenant, dans le respect des droits et de la dignité de ces personnes.

Dans cette perspective, une série de préconisations se décline à différents moments des soins :

- Bien évaluer la phase aiguë de la maladie, sans stigmatiser le patient, pour poser un cadre thérapeutique « adapté et proportionné » et bien expliquer au patient les modalités de sa prise en charge.

- Repérer les patients difficiles pour mieux les prendre en charge. « Une minorité de patients, environ 2%, est à l’origine d’une part importante d’incidents violents ». Ces patients peuvent créer des clivages dans les équipes.

- Travailler l’organisation des soins dans l’unité. Les organisations doivent être plus lisibles, pour que les patients se repèrent mieux dans leur prise en charge. Des référents médico-soignants peuvent contribuer à cela. De plus, des activités thérapeutiques variées doivent être proposées.

- Mieux articuler les soins entre l’intra- et l’extra-hospitalier, pour éviter les risques de rupture et /ou les fugues.

- Organiser les admissions directes des patients en phase de décompensation dans leurs services, de préférence

- Interroger régulièrement la pertinence des mesures de soins sans consentement, de l’isolement et de la contention en fonction de la clinique. Des « staffs quotidiens, pluriprofessionnels » doivent être prévus. Debrieffer toutes les mesures de contrainte avec le patient est indispensable.

- Dans toute unité de soin fermée, veiller à la régularité de la présence médicale et surtout de l’encadrement médico-soignant.

- Maintenir les synthèses cliniques ou les supervisions, pour accompagner les équipes face à des événements violents. « Dans certains endroits, quand on est en mode dégradé, ces synthèses cliniques sautent, alors que ce n’est pas du temps perdu », a-t-il souligné.

- Planifier le suivi ambulatoire sur une période rapprochée de 20 semaines « puisqu’on sait notamment que 60% des situations de violence chez les patients schizophrènes surviennent » à cette période après la sortie de l’hôpital.

- Organiser des espaces d’échanges avec les partenaires (médico-sociaux, judiciaires… ).

Ces patients difficiles, qui souvent « mettent à rude épreuve les équipes » nécessitent « non pas une prise en charge particulière mais une prise en charge personnalisée et un cadre thérapeutique contenant dans le respect des droits et de la dignité de ces personnes ».

Des préconisations pour les patients « difficiles » en psychiatrie - Santé Mentale (santementale.fr)